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Bonjour,
Le 2 décembre prochain marquera le bicentenaire de la cérémonie du Sacre de l'Empereur Napoléon 1er. Si depuis quelques semaines la presse écrite multiplie les articles sur Napoléon, on ne peut pas dire que jusqu'à présent, radios et télévisions se soient mobilisés pour rendre compte de l'événement. A juste titre d'ailleurs, puisque l'Etat lui-même, n'a pas souhaité donner quelque éclat à cet anniversaire, comme il le fit lors du bicentenaire de la naissance de Napoléon, en 1969, ainsi qu'en 1989, pour celui de la Révolution française. Aujourd'hui, notre république évite d'ébruiter qu'elle puise sa solidité dans les nombreuses institutions nées sous l'impulsion du Premier consul, puis de l'Empereur.
En 1995 et 2002, en passant par deux fois à son cou le grand collier de la Légion d'Honneur, dans le fracas, au loin, des vingt et un coups de canon tirés depuis les Invalides où repose le Grand homme, le chef de l'Etat serait-il devenu amnésique? Un signe de sa part eût été symbolique à l'endroit de tous ceux qui attachent encore quelque prix à la mémoire des grands hommes qui ont bâti la France et au nombre desquels Napoléon ne saurait être soustrait, tant l'héritage qu'il nous a légué demeure impressionnant!
On peut exiler les hommes, pas l'Histoire!
Parmi les manifestations prévues, le Salon 1er Empire (3 au 5 déc., au Palais des Congrès, Porte Maillot à Paris) sera l'événement majeur à ne pas manquer, précédé la veille (2 déc.) par l'exécution de la Messe du Sacre, interprétée par 250 musiciens, en l'église de la Madeleine à Paris, à l'initiative de la fondation Napoléon. Regrettable attitude que celle de Monseigneur Lustiger, archevêque de Paris, qui s'est opposé à ce que ce concert musical soit donné en la cathédrale de Paris, quand certains curés de campagne n'hésitent plus à tranformer leur église en music-hall pour faire revenir les paroissiens!
Le cardinal Lustiger feint sans doute d'ignorer que c'est Napoléon par son Concordat qui a rétabli la religion catholique en France, après qu'elle ait été bannie et interdite sous la Révolution. Que c'est l'Empereur qui a également rétabli le 1er janvier 1806, l'actuel calendrier grégorien (celui que vous proposent actuellement, facteurs, éboueurs, sapeurs-pompiers, etc.), abolissant définitivement l'usage du calendrier républicain !
N'espérez donc pas assister à cette messe-concert, l'étroitesse de l'église Sainte-Madeleine ne permet plus de vous y accueillir. C'est complet et surtout navrant!
Nous vous souhaitons néanmoins, un agréable bicentenaire et d'excellentes fêtes de fin d'année.
Très cordialement.
A. Martin
Réaction tardive...
Napoléon était réputé pour sa vitesse de réaction!
...
Mais je reste fidèle à la pensée!
C'est un outrage!
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L'art d'être tantôt très audacieux et tantôt très prudent est l'art de réussir. N.
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