L'Énigme des Invalides

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Message Publié : 24 Mars 2004 10:47 
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La revue de l'ABN a pris la responsabilité de publier un véritable " pamphlet " concernant la thèse de la substitution du corps de Napoléon. Pire, elle s'associe d'avance aux conclusions de l'auteur en invoquant des élucubrations et des divagations qui n'ont qu'un mérite, celui de faire vendre du papier.

Le soi-disant point de départ de " l'enquêtrice ", serait le film de Monsieur N. Elle croit bon de m'opposer à Ben Weider, dans la mesure où ce dernier estime qu'un empoisonnement à l'arsenic de l'Empereur aurait pu contribuer à la conservation de son cadavre. Ceci est peu croyable, s'agissant d'un empoisonnement chronique à l'aide de doses infinitésimales. Cela serait beaucoup plus vraisemblable s'agissant de Cipriani, certainement empoisonné à la suite de l'absorption d'une dose massive d'arsenic.

L'auteur de ce pamphlet, d'emblée, veut disqualifier mon travail en partant du point par où il peut pêcher, savoir tout ce qui touche à Cipriani, le maître d'hôtel de Longwood de 1815 à 1818. Elle affirme que je tiens pour assuré que c'est bien le cadavre de Cipriani qui a pris la place de celui de l'Empereur : c'est une erreur ; ceci, c'est l'affirmation de Georges Rétif de la Bretonne. Je suis plus prudent, même si j'admets que cette hypothèse demeure plausible. Reste le principal qui est complètement occulté : ce n'est pas le corps de Napoléon qui a été exhumé le 15 octobre 1840, et cette certitude n'entraîne pas l'obligation de découvrir à tout prix l'identité de l'imposteur installé à cette place à son corps défendant…

L'enquêtrice se serait livré à une 1ère recherche pour découvrir qu'il n'était qu'un domestique ! Ô, certes, d'un genre un peu spécial, puisqu'il était tout de même le maître d'Hôtel et surtout, l'informateur de Napoléon. S'est-elle penchée sur la proximité de Cipriani avec la famille Bonaparte avant la Révolution ? Ce n'est pas certain, car elle affirme mordicus
que ce n'était qu'un serviteur parmi d'autres, en totale contradiction avec une note que l'on doit au merveilleux Fleuriot de Langle (le décrypteur des cahiers de Bertrand) 1.

Il faut dire qu'elle préfère les témoignages anglais à ceux des fidèles de l'Empereur, notamment le Dr Baxter qui rapporterait à Hudson Lowe que le 27 février, Napoléon était très abattu à cause de la fin prochaine de Cipriani ; malheureusement, elle oublie de signaler que jamais Napoléon ne reçut le Dr Baxter qui en était réduit à rédiger des rapports de seconde main (un modèle, peut-être ?) 2.

L'enquêtrice aborde ensuite l'affaire du masque mortuaire à laquelle elle fait semblant de ne rien comprendre, en nous parlant d'abord d'un masque de Cipriani. Pourquoi faire un pareil masque, alors que -dit-elle- sans la présence d'esprit de Mme Bertrand, on n'aurait pas songé à prendre l'empreinte faciale du glorieux mort ? Elle méconnaît la lettre écrite par Bertrand à Burton dans lequel il est indiqué que ses compagnons ont voulu se conformer au vœu de l'Empereur qui souhaitait léguer à son fils son image 3!

Elle s'étonne encore que l'on ait pu trouver du plâtre dans l'île en 1818, alors que l'on en manquait cruellement en 1821 ? C'est qu'elle ignore sans doute que le plâtre de Paris venait d'Angleterre, non seulement pour les finitions des appartements de Sir Hudson, mais aussi -reconnaissons-le- pour ceux de Longwood, si insalubres qu'ils fussent… On ne peut pas tout savoir !

L'enquêtrice se pose des questions qui -il faut le noter- ressemblent de fort près à celles exprimées par le colonel Mac Carthy ; On peut en déduire qu'elle a bien lu l'article d'icelui, mais pas le chapitre de mon livre écartant ses arguments. Dommage, elle se serait bien épargnée de la peine. C'est pourquoi elle juge l'histoire abracadabrante (aurait-on affaire à une groupie de Jacques Chirac ?). Voilà qu'elle nous parle de Hudson Lowe et du don qu'il aurait fait du masque Antommarchi à la ville de Stamford (encore du Mac Carthy). Elle oublie de nous parler du véritable masque mortuaire de Napoléon, le fameux " death mask ", déposé au Royal United Service Institute (Rusi), à Londres de 1947 à 1973 ! Evidemment, ceci ferait désordre.

Pourtant, cette affaire du masque mortuaire est capitale ! le masque officiel -celui dit d'Antommarchi- est évidemment un faux, et pas seulement pour 50%, ainsi qu'il est admis officiellement, mais bien à 100% ! Jacques Macé lui-même semble le reconnaître lorsqu'il trouve un air de ressemblance entre le profil de feu le comte Florian Walewski et celui de l'Empereur : et, en effet, le premier a bien hérité des traits de son arrière grand-père Alexandre Walewski, lui-même fils naturel de Napoléon 1er. Or, Alexandre Walewski ressemblait étonnamment à son père et (l'effet du hasard, sans doute ?) ses photographies révèlent la correspondance des traits avec ceux du Rusi mask, au point d'ailleurs que certains " légalistes " ont songé à reconnaître que " le death mask pourrait-être celui de Walewski "…

Or, l'on chercherait en vain dans la descendance d'Alexandre des visages qui s'apparentent aussi peu que ce soit à celui révélé par le travail d'Antommarchi le fraudeur ! La conclusion tombe comme un couperet : l'individu qui a " prêté " ses traits pour la confection du masque mortuaire officiel n'est pas Napoléon ! D'ailleurs, c'est tellement vrai que l'on attend toujours une réfutation officielle de cette partie de la démonstration initiée par Georges Rétif et que j'ai développée !

Allant au-delà, mon prédécesseur a noté une ressemblance troublante entre le profil du masque Antommarchi et celui d'une caricature, dont il est démontré aujourd'hui qu'elle n'est pas celle de Gourgaud 6. Georges Rétif assurait que c'était celle de Cipriani. Même le colonel Mac Carthy l'a admis 7… C'était trop, sans doute, pour ceux qui croient à la supériorité des écrits sur toute autre forme de documents, comme les toiles de maître ou de simples dessins. Mais, sur ce point, la méthode historique leur donne tort : l'histoire se fait aussi à partir de telles pièces 8… Et Gourgaud, en 1840, relate que sur le visage de l'exhumé, il reconnaît " le rire sardonique du plâtre moulé ", allusion claire et non-équivoque au masque officiel -celui d'Antommarchi- et non pas au " death mask " qui ne révèle aucun sourire, mais bel et bien une bouche fermée ne laissant apparaître aucune dent, qu'elle soit noirâtre ou blanche 9 !

Bien entendu, elle préfère les conclusions de Michel Dancoisne-Martineau, le fils adoptif de Gilbert Martineau, auteur estimé de plusieurs ouvrages réputés sur Sainte-Hélène : mais, comme il existe encore de nombreuses tombes anonymes à Sainte-Hélène aux abords de la " cathédrale " Saint-Paul, et tant qu'une recherche " ne sera pas consciencieusement entreprise, personne n'est autorisé à dire que Cipriani ne repose pas dans l'une de ces tombes " ! Il faut donc demander l'autorisation du nouveau consul honoraire Français à Sainte-Hélène ? Mais l'ancien s'en était passé (conflit de générations ?) et l'avait affirmé noir sur blanc : la tombe de Cipriani a disparu ! Nous le soutenons encore, en se passant -si besoin était- de l'autorisation de l'enquêtrice et du consul 10…

Finira-t-on par aborder le thème central de mon livre, savoir la substitution d'un corps inconnu à celui de l'Empereur ( inconnu, car je n'affirme pas comme mon prédécesseur Rétif qu'il s'agisse de Cipriani, même si je l'estime vraisemblable) ? Mais oui, nous y arrivons…

Nous aurons droit à une avalanche de témoignages anglais, les plus objectifs, sans doute ? Quant à ceux des compagnons d'exil de l'Empereur datant de 1821, jamais ou presque ! ceux de 1840 sont, par contre, retenus avec le plus grand respect ; mais, pas toujours -malheureusement- avec la plus grande minutie ! Il paraît, cependant, que les mains étaient dans un état de conservation remarquable : " souples, colorées, très fermes, comme vivantes, etc. " A dire vrai, il s'agit là des expressions de l'enquêtrice, qui ne s'étonne nullement de cet état de conservation miraculeux (cela dit, les témoins emploient des expressions voisines, à peine moins outrées) ! ce qui est fâcheux, c'est que seulement la main gauche a pu être examinée ; mais cela n'a guère d'importance : si tu sais ce que fais ta main gauche, ignore celle de droite…

L'enquêtrice nous cite bien mal à propos le général Gourgaud comme un modèle de vertu militaire et d'honneur ! C'est oublier un peu vite son comportement en 1818 et la manière dont il a desservi l'Empereur : il est vrai que l'on rentre alors dans le domaine historique 11, pour quitter le satyrique, car c'est bien de cela qu'il s'agit ; une enquête satyrique et nullement historique (l'auteur serait écrivain, mais pas historien : ou alors, je le suis aussi) !

C'est pourquoi l'enquêtrice estime que nous divaguons ! Ainsi, lorsque l'on se pose des questions sur l'emplacement des vases contenant l'un le cœur, l'autre l'estomac de Napoléon. Antommarchi et Lowe attestent qu'ils étaient aux angles du cercueil : l'enquêtrice ne se contente plus de copier (mal) Mac Carthy, elle fait l'impasse sur les témoignages dérangeants : c'est plus facile. Un élément positif, quand même : elle admet que des travaux ont bien eu lieu après l'inhumation, travaux dont Jacques Macé avait soutenu qu'ils n'avaient pas été effectué 11… Un peu de bon sens, de temps en temps ? Ceci pour affirmer que les divers mouvements imprimés au cercueil ont bien pu déranger les divers objets qui y avaient été placés ! Au point de retrouver un Grand Cordon de la Légion d'Honneur placé par dessus l'habit en dessous 12 ?

Mais ce bon sens ne dure pas longtemps : il paraît que j'aurais affirmé que l'exhumé semblait trop grand ! Comment affirmer une apparence ? En 1840, l'exhumé avait les jambes fléchies, les bottes appuyées sur les talons, c'est à dire touchant à plat la base du cercueil. C'est ce qui ressort du témoignage de Pons de Las Cases (pour le différencier de son père) ! Et c'est ce qui permet d'affirmer que le cadavre ne portait pas d'éperons 13 !

Dans le même genre d'escamotage, les témoignages de Bertrand et le PV du 7 mai 1821 ne mentionnant que trois cercueils. Comme Ali dit le contraire (bien que n'étant qu'un " domestique "), c'est à lui que l'on donne la préférence. Encore un exemple de partialité et de subjectivité ; il est vrai qu'une enquêtrice n'est pas nécessairement une historienne ! Ceci étant, j'ai admis qu'il pouvait bien y avoir quatre cercueils, à condition d'admettre que le deuxième qui servait de support au mince cercueil en fer-blanc, n'était qu'une simple caisse en bois, sans couvercle, indigne d'être mentionnée dans le Procès-verbal, établi par Montholon et signé par Bertrand et Marchand.

Le clou de la démonstration, ce sera la dentition impériale : à cet instant, l'enquêtrice nous plagie mot pour mot, en reprenant entièrement notre texte (cf. le bas de la page 41) ! Pour conclure finalement que dix jours sans brossage des dents ne changent en rien la couleur initiale de la dentition. L'enquêtrice (qui a consciencieusement " pillé " les contributions figurant sur mon site, sans jamais le nommer, bel exemple d'honnêteté), relate le détartrage des dents de Napoléon le 25 décembre 1820 par Antommarchi ! Tout ça pour conclure que les dents aperçues en 1840 comme d'une éclatante blancheur, n'était pas celle du Français moyen (de l'époque !). Est-ce de l'entartage ou de l'entartrage ? je penche pour la 1ere réponse (entartage symbolique, mais lancé d'une tarte à la crème quand même sur mon travail) !

Enfin, une perle de l'enquêtrice : " en Histoire, il n'y a pas de hasard " ! Conclusion que je pourrais partager, mais bizarrement, pas dans le même sens. Venons-en aux vingt deux anomalies relevées par Rétif sur lesquelles je me suis livré à un minutieux travail de vérification, pour en écarter quelques-unes : l'affaire est expédiée en six lignes ! encore y lit-on qu'il s'agit de diverses démonstrations fantaisistes et que l'ensemble est particulièrement vulgaire. Naturellement, avec cette objectivité bien particulière, le tout est résumé en décorations qui ont bougé, le crâne rasé ou pas, les ongles qui poussent après la mort (comme si c'était ma propre conclusion !), les " trous " dans les bottes, etc. tout ceci ressortirait d'une trivialité honteuse ! On peut supposer que l'auteur de ces lignes est une admiratrice de l'Empereur, choquée que l'on puisse faire un inventaire du contenu du cercueil en 1840… Ne sait-elle pas que l'Histoire ne s'arrête pas aux vagues barrières subjectives de la sensiblerie ?

Le paragraphe qui suit est un plagiat du colonel Mac Carthy (p.42) : pourquoi se donner de la peine ? Même chose pour le mobile de la substitution : il est vrai que notre enquêtrice ne doit pas croire à l'empoisonnement de Napoléon (elle semble annoncer une seconde intervention sur le sujet qui sera -à n'en pas douter- aussi calamiteuse !), pas plus qu'elle n'a entendu parler de la nécropathie de Georges IV 14.

Nous étions dans la satyre. Ce qui suit nous entraîne dans la loufoquerie : pour mieux assimiler la thèse " substitutionniste " à de la bouffonnerie, l'enquêtrice se mue en romancière, faisant évader Napoléon dans une barque qui rejoint les côtes de l'Angola, pour le faire parvenir au Caire où il aurait rencontré Champollion. Encore que ce passage concerne davantage Antoine de Caunes que moi-même ! car enfin (mais le sait-elle), le projet d'évasion préparé par le corsaire franco-américain Lafitte était sérieux et il existe toujours une maison Napoléon à La Nouvelle Orléans, destinée à abriter le glorieux captif…

Pour finir, le clou du spectacle, en forme d'interrogation : " pourquoi ne pas inviter tous les sceptiques au cimetière de Colombey-les-deux-Eglises, pour vérifier si c'est bien le général de Gaulle qui y repose ?". Elle m'oblige à lui répondre : c'est inutile, car, dès son décès les restes du général ont été sous la sauvegarde et la protection de l'armée Française, protection qui perdure toujours sans interruption grâce à la Gendarmerie Nationale ! L'Empereur -lui- n'a malheureusement pas eu cette chance…

Au total , un travail bâclé, incomplet qui tient plus du rapport de police orienté que de la critique historique ! Le tout assaisonné d'insultes et de prises à partie gratuites dont la méchanceté n'est pas absente. Nous voulons croire qu'il s'agit-là d'une réaction épidermique d'une admiratrice de l'Empereur, choquée que l'on puisse mettre en doute ses convictions profondes. Mais, ce n'est même pas certain… Et il est douloureux de constater que la revue de l'ABN a cru bon d'ouvrir ses colonnes à l'auteur de telles approximations !


Dernière édition par Bruno Roy-Henry le 14 Mai 2004 16:52, édité 2 fois.

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 Sujet du message : Bien regrettable!
Message Publié : 24 Mars 2004 22:50 
Le plus regrettable est effectivement l'attitude de l'ABN.

Que chacun ait ses opinions est une chose, mais qu'on s'érige en seuls détenteurs de la vérité, sans discussion aucune et avec un refus annoncé d'en dire davantage est profondément désagréable et parfaitement inadmissible.

Présenter d'emblée l'article comme une mise au point définitive "pour faire taire les ragots" et s'y tenir ensuite jusqu'à refuser tout droit de réponse est une technique qui semblait d'un autre âge et que je suis désolée de découvrir dans cette association que je pensais ouverte aux différentes idées.


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 Sujet du message :
Message Publié : 24 Mars 2004 23:30 
Parmi les droits que dans ma naïve crédulité je croyais inaliénables, celui de pouvoir répondre à des calomnies publiques avait jusqu'ici une place de choix.
Je dois bien constater, à mon plus vif désappointement, qu'il n'en est rien ! :14:
Le refus qui vous est opposé Bruno est non seulement à mes yeux totalement antidémocratique, mais il dénote aussi et surtout une attitude méprisante à votre égard sous prétexte d'une omnipotence sourde à toute remise en cause de la sacro-sainte vérité. :15:
Dénier à quelqu'un un droit aussi fondamental que celui de défendre ses idées est tout simplement inacceptable !
Dans nos pays où règne la liberté d'expression dont usent et abusent parfois certains, il est inadmissible qu'elle soit refusée à d'autres sous d'aussi fallacieux prétextes. :9:
Assisterait-on au retour de l'Inquisition ? :11:
Ces pratiques pour le moins douteuses autorisent pour le moins à se poser la question...


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 Sujet du message :
Message Publié : 25 Mars 2004 1:26 
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Inscription : 16 Déc 2002 5:46
Message(s) : 352
Localisation : Andalousie
:7: Ouverte, ma chère CC, oui elle est ouverte mais à ses propres idées pas à celles qui diffèrent des leurs.

Le silence, le mépris, la dérision sont les armes des désarmés, c'est comme avoir de la crotte de chat sur la moustache pour pouvoir prendre un air digne.

La pensée et l'idéal sont la seules choses que l'on ne peut pas vous voler ou détruire, ce sont elles qui permetent de survivre et lutter contre ceux qui n'en ont pas.

On est avec vous, cher Bruno, et avec votre combat.

Haut les coeurs ! :VE2: et :VE2:


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