Un point qu'il faut quand même aborder: on parle toujours de notre mauvaise foi, de notre tendance à déformer les textes ou à les interpréter à notre avantage.
Admettons cependant que nous soyons en mesure de prouver que la barbe de Napoléon était rousseâtre, voire avec de nombreux poils blancs ?
Croyez-vous que ceci serait admis comme une preuve de la substitution ?
Ne nous dirait-on pas: "sommes-nous certain qu'il s'agisse bien là de la barbe faite à l'Empereur après sa mort ?"
Ou encore: "certes, les témoins de 1840 parlent de la barbe repoussée qui donnait une teinte bleuâtre au menton! Mais est-on sûr qu'ils ont bien vu cette couleur ? Ne s'agirait-il pas d'une illusion collective ?"
Et pour finir: "il est possible qu'un séjour prolongé au tombeau noircissent les poils". Et soyez-en convaincus, nous lèverions ces derniers doutes sur ses interrogations, qu'ils en trouveraient de nouvelles...
Etrange comportement qui toucherait à l'hypercriticisme, il faut bien en convenir.
Pourtant, n'est-ce pas la démarche de nos détracteurs ? N'ont-ils pas cette attitude pour chaque détail que nous avançons comme prouvant la substitution ?
Je laisse le soin à chacun de méditer sur ces remarques.
Y-a-t-il un seul légaliste qui -dans ce cas de figure- accepterait de reconsidérer sa position ? Y-en-a-t-il un seul ?
Pour l'instant, je n'en ai rencontré AUCUN !