L'Énigme des Invalides

A ma connaissance -à part les quolibets- il n'ya pas de recherches particulières de la part des Anglais.

michael Sibalis, historien canadien anglophone, s'y est penché; mais je n'ai pas de ses nouvelles depuis des lustres...

Albertuk, Français travaillant et vivant en Angleterre, a énormément travaillé sur les documents anglais et n'a rien trouvé qui conforte ou réfute la substitution... Mais il a fait certaines trouvailles qui consolident mes propres découvertes!

Par contre, il est devenu clairement anti-empoisonniste, point sur lequel nous avons des divergences, en toute amitié, bien entendu...

Pour les factionnaires, je ne sais rien de plus... Pour cela, il faudrait consulter les archives de l'armée anglaise, un point que notre ami Albert doit aborder, de même que le dépouillement de la presse anglaise de 1821 à 1830: bref, les travaux d'Hercule...

Pour tout vous dire -mais vous l'avez constaté- j'ai donné mes sources complètes dans mon dernier ouvrage.

Je n'ai pas l'intention d'en faire plus, à moins d'être subventionné par "la France d'en Haut"! Sauf en ce qui concerne d'éventuelles analyses ADN...

Je ne vous étonnerai pas en vous disant que je m'en doutais légèrement.
Il est d'autres circonstances où ce genre de considérations ne l'a guère arrêtée.

Décidément, vous y tenez. Mais quand bien même on constaterait que le corps qui est aux Invalides n'est pas celui de Napoléon, cela ne prouverait pas encore la responsabilité de l'Angleterre dans une quelconque infamie.

Un faisceau de présomptions convergentes ne constitue pas une preuve

Et puis il y a l'hypothèse de la substitution pour cause d'accident. Ce n'est pas en soi une infamie, mais plutôt une sottise.

Faisceau de convergeances ! En Droit Français, l'on dit "un faisceau de présomptions"...

En Histoire, cela ne constitue pas une preuve; mais En France, en Droit, c'est l'équivalent...

Ceci permet de fonder "l'intime conviction des jurés" et c'est cela qui a envoyé au bagne ou à la guillotine des dizaine d'innocents...

Mais soyons "équitable"! Ceci a permis également d'obtenir la condamnation de centaines de coupables !

En Histoire, on n'envoie personne à la guillotine ou au bagne et on ne relâche pas dans la nature de dangereux criminels. Il n'y a donc aucune nécessité de trancher de manière définitive une question dont on ne connaît pas la réponse.