Bruno Roy-Henry a écrit :
L'imbécilité et la méchanceté de certains paltoquets sont incommensurables ! Jugez-en ! Pour nier que les Rétif aient pu nourrir des interrogations sur le masque Antomarchi, ces personnes avancent que les Rétif, portant aux nues le masque mortuaire officiel, ne l'auraient critiqué ensuite que dans le but de publier leur "pamphlet" de 1969, mus uniquement par un esprit de vengeance envers les autorités françaises qui n'avaient pas voulu reconnaître l'authenticité de leur lit mortuaire...
oh les vilains paltoquets.... "en même temps" (comme dirait Macron) c'est pas idiot comme raisonnement !
Bruno Roy-Henry a écrit :
C'est oublier que l'ouvrage sur "la vérité sur le lit mortuaire de Napoléon" était paru en 1960. C'est nécessairement après cette date que leurs doutes quant à l'authenticité du masque Antomarchi sont apparus. En effet, les planches publiées portent notamment sur un exemplaire du masque en bonne place, jusqu'au lit de mort où il est placé aux côtés d'une épée de l'Empereur. De 1961 à 1966 (manuscrit terminé en décembre), les Rétif ont bien eu le temps de se poser des questions sur le masque mortuaire. C'est assurément en lisant les mémoires de Marchand et les souvenirs de Bertrand qu'ils ont pu concevoir des doutes. Cela était-il le cas au moment de la publication de leur ouvrage en 1960 ? Certainement non. Si cela avait été le cas, ils n'auraient pas fait figurer ledit masque en bonne place.
Là-dessus, on ne peut que vous donner raison, il suffit pour s'en convaincre de regarder les photos....
du masque Antommarchi figurant en bonne place sur le lit mortuaire des Rétif :
(ici avec l'acteur Pierre Mondy)

Bruno Roy-Henry a écrit :
Je n'ai malheureusement pas pu éclaircir les rapports qu'ils avaient avec le baron de Veauce, mais madame Monique Rétif de la Bretonne (née du Vergier), m'a certifié que les photos du death mask prises à Londres sous le nom de Veauce, l'avaient été en réalité par son mari Georges... Elle m'a en outre indiqué que c'était bien la question du masque qui les avait orienté dans leurs recherches et qu'un travail préalable avait été commencé en ce sens, ce qui avait conduit assez vite à une brouille avec le baron.
Oups ; c'était sa veuve...
Bruno Roy-Henry a écrit :
Prétendre que les Rétif n'ont accompli leurs travaux que par esprit de vengeance, c'est une calomnie dont les auteurs pourraient bien se mordre les doigts si jamais ils croisent les pas du beau-fils de Georges Rétif, assez chatouilleux sur la mémoire et l'honneur de celui qu'il vénère comme son père...
Le beau-fils Rétif est non seulement sourcilleux, mais grand et baraqué.... pour laver l'honneur de son illustre beau-père, il se pourrait bien qu'il aille jusqu'à aller rosser quelques vilains paltoquets à Toulon ou en Belgique !
