Pour revenir à Tulard, on peut aussi se référer à son « Napoléon, les grands moments d’un destin », sorti en 2006. Dans le chapitre « La dernière bataille », Tulard évoquant les mystères de Sainte-Hélène n’en retient que deux : la mort de Cipriani qui aurait été annoncée afin de couvrir l’évasion de l’Empereur et l’empoisonnement de Napoléon ; deux points auxquels l’historien ne croit pas. On le voit : exit cette vieille histoire de substitution. Néanmoins, comme pistes de lecture pour poursuivre sur l’épisode hélènien, Tulard donne notamment ceci : le « Dictionnaire historique de Sainte-Hélène de Macé », et «Autour de « l’empoisonnement » de Napoléon », de Lemaire, Fornès, Kintz et Lentz.
Voici ce que dit sur la question le premier ouvrage : « [l’affaire de la substitution telle que contée par Rétif de la Bretonne] fait grand bruit dans la presse populaire, bien que les historiens n’aient pas grand mal à en démonter le mécanisme et les méthodes perverses mêlant habillement faits avérés, divergences de témoignages, suppositions hasardeuses et affirmations gratuites »
Et dans le second : « On n’ouvre pas un tombeau –qui plus est celui-ci- sur quelques « démonstrations » aisément réfutables, grâce –on y revient toujours- à la méthode historique. »
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